Une femme de 44 ans, que vous suivez depuis 2013 pour une connectivite caractérisée par des arthralgies, un syndrome de Raynaud et des engelures vous consulte en août 2021 pour une lésion intra buccale apparue la veille sans facteur déclenchant identifié (Fig.1). A l’interrogatoire elle vous signale qu’elle a déjà eu ces mêmes lésions intra buccales à plusieurs reprises et ceci depuis plusieurs mois.
Elle n’a comme traitement que des cures d’Iloprost pendant l’hiver et de l’hydroxychloroquine pour lequel elle n’est pas très observante. Sur le plan biologique, les anticorps anti-nucléaires (AAN) sont à 1/1280 avec un aspect nucléaire moucheté, sans spécificité. Les anti-ADN natifs sont négatifs. Le complément n’est pas consommé. Les plaquettes sont à 250 G/L et le bilan d’hémostase est normal. Cliniquement, elle ne présente pas d’autre anomalie.